Littérature

Selon le communiqué de l'académie suédoise, Le prix Nobel de littérature pour l’année 2010 est attribué à l’auteur péruvien Mario Vargas Llosa « pour sa cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l’individu, de sa révolte et de son échec ».
Citons parmi ses nombreux ouvrages : "La ville et les chiens", "La tante Julia et le scribouillard", "Tours et détours de la vilaine fille", "La fête au bouc", "Les chiots".

En 1992, l’union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Deux femmes de deux générations et deux cultures différentes font connaissance. Ce roman témoigne de la violence faite aux femmes en Estonie sous le joug nazi puis soviétique. Son roman pose plusieurs questions passionnantes : peut-on vivre dans un pays occupé sans se compromettre ? Quel jugement peut-on porter sur ces trahisons ou actes de collaboration une fois disparu le poids de la contrainte ? Des questions qui ne peuvent que résonner fortement dans la tête des lecteurs français.

Prix Médicis.
Ce livre part d'une ambition : raconter la construction d'un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d'une dizaine d'hommes et femmes, tous employés du gigantesque chantier.

Prix Médicis étranger.
Dans ce roman sombre et violent, un père demande à son fils de l'accompagner pour vivre sur une île sauvage au large de l'Alaska, pendant un an. On pressent que l'histoire se terminera tragiquement.

Prix Médicis Essai.
Le bleu de l'enfance, le rouge de l'interdit, le noir de l'autorité. Nourri par trente ans de colloques et de recherches, l'historien Michel Pastoureau examine les rapports que notre mémoire entretient avec les couleurs.

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